Burn-out: comme un coup de tonnerre dans notre quotidien


« Je n’ai pas pu sortir de ma voiture, j’étais comme paralysé ». Il touche désormais l’ensemble des français. Aujourd’hui, le « burn-out » n’est plus un syndrome exclusivement réservé aux cadres d’entreprises mais peut affecter tout les corps d’activités, même celles à temps partiel. Caractérisé par un état d’épuisement général (psychique, émotionnel et mental), le burn-out donne la sensation d’avoir les batteries à plat et de ne pouvoir récupérer même après un temps de repos. Ses causes ? Elles sont multiples : manque ou excès de sollicitation, sentiment « d’être mal traité », perte de contrôle ou conflit de valeurs entraînent chaque année de nouveaux cas.

Bien souvent, ce sont les personnes passionnées par leur métier ou très exigeantes vis-à-vis d’elles-mêmes qui sont le plus menacées. Si il devient de plus en plus connu, le burn-out reste un phénomène encore difficile à déceler pour les personnes touchées et leur entourage. C’est un véritable « coup de tonnerre » dans leur quotidien.

Pour s’adapter […], le corps et le cerveau passent en « mode frénésie »…

« J’ai jeté mon téléphone contre le mur et puis c’est le trou noir ». Comme un interrupteur qu’on éteindrait, en quelques heures voir quelques minutes, tout bascule. Alors pourquoi les signes avant-coureurs du burn-out ne sont-ils pas repérés plus tôt ? Pour s’adapter à la fatigue et au stress, le corps et le cerveau passent en « mode frénésie ». La personne cumule plusieurs tâches à la fois et croit pouvoir tout orchestrer en même temps. Cette période est jubilatoire : On a l’impression d’être omnipotent et de pouvoir assurer plusieurs missions sans difficulté. Et bien que l’entourage commence à s’en inquiéter, la personne en pré burn-out reste dans le déni.

L’exemple du hamster qui joue dans sa roue représente bien les différentes phases d’un burn-out : Au début, faire tourner la roue semble amusant. Puis, avec la force de l’inertie, cette dernière commence à prendre de la vitesse toute seule. Le hamster est alors contraint de courir beaucoup plus vite. Petit à petit, la roue s’emballe et même si les acteurs extérieurs s’inquiètent, il est déjà trop tard. Pour que le hamster s’en sorte, il doit s’expulser violemment de la roue, ce qui représente le burn-out.

Les conséquences sont graves, les chiffres le prouvent : 80% des personnes en burn-out sont mises en incapacité de travail et seulement 25% d’entre elles retourneront à leur ancien travail. Afin d’éviter tout burn-out, il est primordial de savoir écouter les alertes de vos proches et se poser les bonnes questions lorsque certains signes apparaissent. Par exemple, les réveils dans la nuit sans ré-endormissement, la fatigue avec impossibilité de récupération, l’irritabilité et l’isolement progressif sont des évènements qui doivent vous interpeller.

Addict Conseil a déjà traité le burn-out en lien avec l’abus des outils numériques.


A propos de de Marina Quénard

Fondatrice et dirigeante d'Addict Conseil, j'aide et je conseille les professionnels pour gérer les addictions et les risques psychosociaux au travail.

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